Communiqué de presse

Sondages à gogo, publicités dans le métro, et appartement à Paris : le parti pris du système Perdriau, la prise en otage de Saint-Étienne, des Stéphanoises et des Stéphanois
Pas une semaine ne passe sans que l'actualité stéphanoise n'entache l'image de la ville et de sa métropole. Nous sommes fatigués des stigmates et du marketing territorial calamiteux orchestré depuis trop d'années par le maire-président de Saint-Étienne. Quel mauvais spectacle ! Le président en retrait et maire de Saint-Étienne use et abuse des deniers publics stéphanois pour contrebalancer un bilan où l'image de la ville est bloquée sur la « honte », remplissant les chroniques judiciaires et la risée des pratiques politiciennes d’une ère largement condamnée, que nous pensions dépassée. À Saint-Étienne, la honte s'est installée. Là où la ville-centre devrait être le cœur du territoire, un sombre marketing territorial est à l'œuvre.
Délégation des halles au privé, désertification, vacances commerciales aggravées, fermeture d'institutions locales : les acteurs locaux, celles et ceux qui vivent et produisent ici, ne sont ni protégés ni soutenus. Le rôle premier de nos institutions locales est dévoyé. Les portes se ferment, les clés sont mises sous la porte. Ce n'est pas une fatalité !
En ces périodes de crises sociales, économiques et climatiques, la puissance publique doit être au service de sa population, inciter, soutenir, protéger. Le maire actuel, président en retrait de la métropole, et son équipe d’affidés ont fait le choix de déléguer au privé le patrimoine municipal, de construire un centre commercial à l'extérieur du cœur de la ville, et de faire du marketing à Paris, alors que les Stéphanoises et les Stéphanois s’inquiètent de plus en plus pour leur avenir. Une politique d’attractivité orientée vers Paris et le « bling-bling », sans aucun lien ni retombées pour les Stéphanoises et Stéphanois.
La fuite en avant médiatique, juridique, et « marketing » du maire de Saint-Étienne sonne la fin d’un système qui mène notre ville à toucher le fond. Saint-Étienne n’est pas un produit, encore moins une chronique du Dalloz. Nous alertons, proposons, construisons, et gagnerons avec toutes les Stéphanoises et tous les Stéphanois qui méritent tellement mieux que ce mauvais spectacle. Tournons la page du système Perdriau, préparons la suite, et retrouvons enfin la fierté d’être Stéphanoises et Stéphanois !