Pour des logements abordables, contre la politique antisociale des maires « Les Républicains » !
Communiqué de presse du Groupe départemental Les Écologistes - EELV Rhône et des élus écologistes de Caluire-et-Cuire et Saint-Genis-Laval - Le 18 décembre 2023
Le 12 décembre, lors du conseil métropolitain, il a été annoncé que ces communes allaient perdre, sur décision préfectorale, leur compétence d’urbanisme et leur capacité à délivrer des permis de construire. Le refus idéologique de la mixité sociale et du logement social et l’entêtement des maires de droite condamnent leurs propres habitants.
Dans le même temps, la majorité écologiste et de gauche de la Métropole de Lyon a annoncé en octobre la construction de 2 000 à 3 000 logements sociaux ou abordables, en complément de tout les projets déjà à l’œuvre. Nous saluons cette annonce bienvenue dans un contexte immobilier et locatif tendu.
Pour Nathan Guedj, secrétaire départemental : « La droite, et son chef de file au conseil métropolitain, M. Cochet, montre son vrai visage : anti-social et anti-classes populaires. Nous continuerons à défendre une Métropole habitable par toutes et tous, travailleurs, étudiants, précaires, retraités ! ».
Le groupe des élus écologistes de Caluire-et-Cuire « Urgence Écologique et Solidarités » estime que « Le maire de Caluire, Philippe Cochet a refusé délibérément de prendre en compte le nouvel objectif de la loi SRU à 25% de logements sociaux pour 2025. La tendance actuelle ne permettrait d’atteindre les 25% qu’en 2029 ! C’est bien volontairement que Philippe Cochet met sa commune hors la loi. À force d’attendre, l’objectif de 25% de logement sociaux en 2025 est rendu difficile. En construisant uniquement des logements sociaux, il en faudrait 1500 supplémentaires ».
Pour Éric Perez, conseiller municipal de Saint-Genis-Laval : « La frilosité de certains élus locaux face à la production de logements sociaux condamne nos concitoyens au mal-logement alors que 10 familles sont en demande de logement social contre 1 seule qui l’obtient. Il est indispensable d’accroître la pression sur les communes de mauvaise volonté pour délivrer plus de permis de construire ».