Une fête de l'écologie réussie !

Une fête de l’écologie réussie, c’est le moins qu’on puisse dire, la deuxième édition de la fête de l’écologie du Rhône a réunie plus de 320 personnes !


Organisée par le groupe local de Villeurbanne sur le thème de l’alimentation elle a été l’occasion pour les participant·es de s’interroger sur ce thème au cœur des transitions à mener, autant pour la biodiversité, que pour la justice sociale ou encore pour notre santé.

La journée a débutée par une classe verte destinée a présenter les différentes ressources du parti aux membres Des Ecologistes : instances internes pour organiser la vie militante ; commissions thématiques pour réfléchir ensemble à la société de demain ; salarié·es nationaux et régionaux pour renforcer les actions écolos ; Académie verte pour se former sur l’écologie politique et son militantisme.

Après un repas responsable et gourmand la journée à continué autour d’animations avec notamment la présentation de l’exposition sur l’entrée de l’écologie en politique de 1974 à 1984. L’occasion de découvrir pourquoi dans les années 70, des militant·es écologistes méfiant vis à vis de la politique institutionnels en sont venus à se dire que sans gagner les élections on ne ferait jamais d’écologie. Ainsi est né notre parti.

L’après-midi a réunie une première table ronde réunissant des acteurs et actrices de la société civile engagés dans la transition alimentaire. Iels ont présenté les initiatives venant des filières de producteur·ices pour se donner les moyens de réussir la transition ainsi que la naissance du projet de sécurité sociale de l’alimentation.

Dans une seconde table ronde, ce sont ensuite des élu·es écologistes qui se sont réunis pour présenter les leviers d’actions dont ils disposent pour réussir la transitions alimentaires : commande publique (cantine scolaires notamment) ; structuration des filières bio et locale avec des aides ; proposition de loi pour voir advenir le projet de sécurité sociale de l’alimentation. L’occasion aussi de déplorer le manque de volontarisme de l’UE et de la Région Auvergne Rhône-Alpes, qui au-delà de grands discours ne finance pas ou très peu l’agriculture paysanne.

Enfin la journée s’est terminée en point d’orgue avec la venue de la secrétaire nationale du parti, Marine Tondelier aux côtés de Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et de Cédric Van Styvendael, Maire de Villeurbanne. L’occasion de faire un point d’actualité nationale en ces temps difficiles, où l’écologie est plus que jamais un combat.

Projet de sécurité sociale de l’alimentation quésaco ?

Pour réaliser la transition alimentaire, on a commencé par développer des filières bio et locales afin de changer progressivement les modèles de consommation. Mais ça n’a pas fonctionné. La concurrence avec l’agro-industrie qui produit en masse et peu cher a contribué à créer une alimentation a deux vitesses : ceux qui ont les moyens de manger des produits sains et ceux qui n’en ont pas qui mangent des produits de consommation de masse. Aussi, de plus en plus de personnes ne parviennent plus à se nourrir assez et ont recours à l’aide alimentaire (7 millions de personnes concernées en France!). Pour y répondre est né le projet de sécurité sociale de l’alimentation : basée sur sa consœur de la santé, l’idée est de financer collectivement une partie des dépenses alimentaires des ménages.

Tout le monde aurait droit à 150 € par mois pour des dépenses alimentaires, via une carte comme la carte vitale. Cette somme serait financée par des cotisations sociales comme le sont les dépenses de santé. Enfin il faut créer une organisation démocratique qui dira quels sont les produits et les producteurs à même d’être conventionnés. Évidemment l’intérêt principal est de conventionner les produits sains et vertueux écologiquement, issus de plus petites exploitations, afin de favoriser leu développement d’une agriculture paysanne bien rémunérée.


Ce mode de fonctionnement diminue le monopole de l’industrie agro-alimentaire richissime et permettrait de résoudre du même coup l’insécurité alimentaire, la malbouffe et la transition agricole.

Voir : Sécurité sociale de l'alimentation – Collectif pour une Sécurité Sociale de l’Alimentation