Communiqué de presse

Du 22 au 30 septembre 2025 s’est tenu à Lyon le procès de Gaël Perdriau, Maire de Saint-Étienne. Le délibéré sera rendu le 1er décembre, au terme de trois ans où Saint-Étienne vit au rythme des rebondissements de ce scandale de l’affaire dite de la « sextape », et son image s’en trouve chaque fois un peu plus abîmée. La procureure de la République a requis contre lui la peine la plus lourde parmi les prévenus : 5 ans de prison, dont 2 avec sursis, et 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire.
Une indignité politique et morale
Lucienne Vallé-Robert, porte-parole des Écologistes Rhône-Alpes, déclare : « durant l’ensemble de ce procès et notamment lors des réquisitions de Mme la Procureure, deux mots me sont venus à l’esprit : abject et sordide. C’est l’indignité d’un homme, de ses complices. Ce procès a aussi suscité une profonde colère. Nous n’avons cessé de le rappeler : la politique doit servir l’intérêt général, renforcer les services publics, protéger les citoyennes et citoyens. Gaël Perdriau est de ceux qui salissent la fonction de Maire et la politique, qui créent cette défiance et ce fossé avec les citoyen-nes. »
Une affaire marquée par l’homophobie
Ce procès a également mis en lumière une homophobie latente et persistante. Tout au long de l’instruction et des audiences, les protagonistes ont révélé une obsession malsaine pour l’intimité des corps, en particulier pour les orientations sexuelles — révélant un climat de violence morale et de stigmatisation qui n’a pas sa place dans une démocratie.
Une crise démocratique plus large
Il en va de l’intérêt public de dire stop à ces dérives autoritaires, mafieuses, de concentration des pouvoirs pour restaurer la noblesse de l’action politique.
Jérôme Masegosa, secrétaire du groupe local : "les Écologistes Saint-Étienne ont toujours porté un projet mettant les Stéphanoises et les Stéphanois au cœur des décisions politiques, bien à rebours du système mafieux à la mairie de Saint-Étienne mis en lumière par le procès Perdriau. Il est grand temps de changer de manière de gouverner, dans l'intérêt de Saint-Étienne et de ses habitantes et habitants."
Ce système pyramidal, exposé au grand jour durant les sept jours du procès, incarne ce que les Ecologistes combattent sans relâche : l’opacité, les abus de pouvoir et la confiscation démocratique.
Julie Tokhi et Olivier Longeon, chefs de file écologistes pour les élections municipales 2026 : « Nous défendons un mode de gouvernance partagé, horizontal, ou chaque personne pourra trouver sa place. Nous devons collectivement agir pour plus de justice sociale, pour la défense et l’accès aux droits et pour préparer l’avenir face au dérèglement climatique. »
Un sursaut responsable serait salutaire pour Saint-Étienne.
Au terme de ces sept jours d’audience, nous le rappelons sans aucune ambiguïté : Gaël Perdriau ne peut plus rester Maire de Saint-Étienne.
Margot Savin et Ali Karakiprik,
Co-secrétaires régionaux
Lucienne Vallé-Robert,
Porte-parole régionale
Jérome Maségosa,
Responsable du groupe local Saint-Etienne - Ondaine - Pilat - Forez
Olivier Longeon et Julie Tokhi,
Co-chef-fes de file écologistes pour les municipales de Saint-Étienne