Les écologistes Rhône-Alpes instaurent le congé menstruel & le congé pour interruption de grossesse
Pour une région qui prend en compte la santé menstruelle et gynécologique au travail, mise en place d’un congé menstruel et d’interruption de grossesse au sein d’EELV Rhône-Alpes
Le 6 avril 2023, le Conseil fédéral d’EELV votait la motion « Pour l’établissement d’un congé menstruel » afin d’inviter le monde professionnel à se saisir de cette problématique de santé. En mai 2023 le groupe de député·es écologiste à l’Assemblée Nationale déposait une proposition de loi en ce sens. Depuis, ce sont des collectivités locales écologistes comme Lyon et Grenoble dans notre région qui ont mis en place ce congé menstruel.
EELV Rhône-Alpes, employeur de 6 personnes, se veut exemplaire et veut mettre en œuvre le projet écologiste dans son fonctionnement.
C’est pourquoi le CPR propose :
- d’un congé menstruel d’un jour par mois (dans la limite de 12 jours par an) ou la possibilité de télétravailler 2 jours par mois en cas de menstruation incapacitante.
Un certificat médical présenté une seule fois suffira pour ouvrir droit à cette nouvelle autorisation spéciale d’absence (ASA), sans perte de salaire et sans déduction de congés payés.
La personne menstruée est libre de choisir entre ASA et télétravail, ou le cumul consécutif d'un jour d’ASA plus un jour de télétravail par mois. La même procédure que celle existante pour les autres motifs de congés ou télétravail exceptionnel s'applique.
- Un congé pour interruption de grossesse
Le CPR souhaite aussi donner la possibilité à ses salarié·es d’obtenir un congé de deux jours en cas d’arrêt médical, volontaire ou naturel de grossesse de la·le salarié·e ou de son-sa partenaire. Un dispositif pour assurer à ces personnes un peu de répit pour surmonter cette épreuve physique et psychologique. Cette mesure s’inscrit notamment dans le contexte de l’adoption, par les collectivités où les écologistes sont en responsabilité, d’un congé pour permettre une meilleure prise en charge des agent·es de la fonction publique après une fausse-couche mais également suite à une proposition de loi au Sénat et au Parlement défendue par les écologistes pour garantir les droits et l'accompagnement lors d'une interruption de grossesse.
Motion soumise au vote du CPR du 1er février 2024 et adoptée à l’unanimité.