Les Ecologistes Rhône-Alpes présent·es à la journée anti-nucléaire du 26 avril
Tchernobyl 26 avril 1986 c’était il y a 38 ans !
En 2006, 20 ans après la plus grande catastrophe du nucléaire civil de l'histoire et le plus grand mensonge organisé de l’État français (le nuage se serait arrêté à la frontière), les Verts Drôme ont fait installer près de Valence une plaque commémorant la catastrophe de Tchernobyl. Nous nous y retrouvons traditionnellement le 26 avril pour honorer la mémoire des personnes mortes des suites de l’accident (les liquidateurs victimes d’irradiation) et évoquer celles qui aujourd'hui encore sont malades à cause des radiations. Le nom de Fukushima a dû ensuite être ajouté.
38 ans après la catastrophe, nous nous sommes cette année déplacés à Lyon pour un rassemblement anti-nucléaire sur le pont Wilson organisé par la coordination anti-nucléaire du Sud-Est. De nombreuses associations antinucléaires y ont participé et pris la parole.
Les Écologistes étaient bien représentés avec Albane Colin et Maxime Meyer, Élu·es régionaux membres du groupe d’élu·es opposés aux EPR (Réacteur pressurisé européen), ils ont rappelé que Lyon n’est qu’à 30 km du Bugey où doivent être construits les nouveaux EPR. Ils ont aussi développé les conséquences qu’ont les centrales nucléaires sur l’eau du Rhône en termes de réchauffement, de pollution et de perte de biodiversité.
Sophia Popoff, candidate à l’élection européenne, a affirmé le soutien de la liste de Marie Toussaint aux mobilisations contre les EPR et l’enfouissement des déchets.
Les Écologistes de la Drôme ont terminé les interventions en évoquant Michèle Rivasi qui était toujours présente avec eux le 26 avril et qui disait des EPR : “c’est trop tard pour le climat (car ils seraient opérationnels au plus tôt en 2040), trop cher, trop dangereux, on ne sait pas gérer les déchets, et l’uranium utilisé pour les EPR 2 sera comme aujourd’hui importé depuis des mines à l’étranger (Afrique, Canada, Australie, Kazakhstan, Ouzbékistan). Alors c’est NON! ”