Communiqué de presse

Les Écologistes Rhône-Alpes ont appris avec indignation, ce jour, les menaces et intimidations dont a fait l’objet Bruno Bernard, président Les Écologistes de la métropole de Lyon. Ces menaces promettent de diffuser son adresse personnelle et de « squatter chez lui ». Ces méthodes d’intimidation sont inacceptables. Elles n’ont pas leur place dans un État de droit ni dans le cadre d’un débat public démocratique, constructif et apaisé.
Nous exprimons toute notre solidarité à Bruno Bernard. Depuis 2020, la Métropole agit avec détermination en faveurs des plus précaires : près de 3 000 places d’hébergement créées alors que seulement 40 places existaient en 2019, plus de 10 millions d’euros investis dans des lieux d’hospitalité, un budget dédié aux mères isolées passé de 5,6 à 14 millions d’euros. Ces efforts pallient le désengagement de l’État.
La situation que vivent nombre de personnes à la rue est inacceptable, d’une violence inouïe. Nous partageons la colère, l’amertume, les appels de détresse face à cette insécurité précarisante, et nous, écologistes, agissons contre cette situation qui perdure partout en France. Nous ne nous satisfaisons pas de la situation. Mais s’en prendre à Bruno Bernard, c’est s’en prendre à celles et ceux qui font, qui œuvrent, qui agissent concrètement pour répondre à la crise du logement. Ce fut aussi le cas récemment d’une autre élue écologiste Sophia Popoff, également injustement visée. Ces attaques fragilisent les politiques publiques locales et détournent la colère des véritables responsables : un gouvernement coupable de son inaction.
Face à la crise du logement, nous appelons à l’unité, au dialogue, et à la responsabilité collective. Ces intimidations sont non seulement indignes mais elles affaiblissent ces luttes d’autant plus lorsqu’elles viennent de personnes se prétendant proches de nos combats.